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   Creil ? Rien à voir avec la ville de l’Oise, c'est en fait le nom d'un effet d’optique découvert par le professeur français Jacques Moret-Bailly qui envoie au placard le big bang. Le site futura-science donne l’article complet , je l’ai un peu simplifié.
jeu-de-lumi--res.jpg

 Jusqu’à présent, il était admis que l’univers est constitué de vide et de galaxies contenant des étoiles. Que plus les galaxies sont lointaines, plus elles s’éloignent rapidement de nous, dans un mouvement général d’expansion. Et que ce mouvement aurait débuté lors d’une méga explosion appelée big-bang il y a 13.7 milliards d’années. L’univers très chaud au début se serait refroidi jusqu’à 2.7 degrés Kelvin, température appelée zéro absolu (-273 degrés Celsius environ). 

La lumière est étudiée depuis longtemps.  Jusque là on croyait qu’elle se déplaçait de manière constante à la vitesse de 300 000 kilomètres par seconde. Donc que l’image d’un corps céleste aurait voyagé jusqu’à un observateur sous forme de lumière et donnerait des informations sur la distance parcourue puisqu’on connaît la vitesse
En fait c’est plus compliqué car il faut tenir compte des propriétés de la lumière et de la matière. En effet, on sait maintenant que la matière peut absorber , modifier ou émettre naturellement de la lumière, formant un train d’ondes. Ce train, constitué d’environ 2 millions d’ondulations sinusoïdales, se déplace à la vitesse de la lumière, et a environ 1,5 m de long. L’ensemble de ces multiples émissions est incohérent, et forme la lumière naturelle ordinaire.

   On sait aussi que dans un laser, les molécules, excitées par une source convenable d’énergie, sont capables d’amplifier la lumière qu’elles reçoivent en gardant la direction d’origine et la cohérence.

   De plus, la lumière qui traverse la matière est filtrée par cette matière. Ce filtrage peut conduire à des modifications des intensités, des fréquences et des directions du train d’ondes.
   Chacune des fréquences d'un rayon de lumière est associée à une énergie lumineuse et aussi à une température par une formule donnée par Planck.


 A l’aide de ces données, il est possible d’établir par exemple une carte du ciel, fixant les positions angulaires des astres grâce aux trajets généralement rectilignes de la lumière.

Mais, seulement si elle se déplace dans le vide loin de toute matière.

Dans l’espace, qui n’est pas vide, la lumière peut être absorbée, diffusée ou réfractée par la matière, déviée par l'attraction d'astres massifs.

 Ainsi, la lumière qui nous parvient des étoiles a traversé de la matière, et parfois beaucoup. Près de certains astres, il y a aussi beaucoup de matière. Les quasars sont probablement dans ce cas

L’une de ces matières est la molécule d’hydrogène ayant perdu un électron. Cet ion a une durée de vie courte s’il est soumis à des chocs, mais dans le vide poussé, sa durée de vie est assez longue, et il est généré par des rayonnements ultraviolets..

Le gaz de l’espace intergalactique a une température voisine de 2,7 K.
Il émet et absorbe un rayonnement thermique qui est en équilibre avec lui. On a donc un gaz, à 2,7 K,parcouru par de la lumière froide venant d’un corps à 2,7 K, mais sans interaction importante entre les deux. L'effet CREIL est l' interaction la plus importante, et elle se
manifeste par le décalage de fréquence des rayonnements de courte longueur d'onde, et l'équilibrage thermique donnant le rayonnement à 2,7K.


Le spectre d’un corps très chaud contient des raies dont les fréquences sont caractéristiques de la composition de la matière émettrice ou absorbante. Ce spectre est bien connu, mais dans le cas des astres lointains, il est décalé vers le rouge. Jusqu'à la fin du vingtième siècle, ce décalage était traditionnellement expliqué par l’effet Doppler, donc lié à la vitesse d’éloignement de l’astre.

Le problème, avec les quasars, est que le décalage est si fort, qu’il faut placer les quasars presque aux limites de l’univers, à des
milliards d’années-lumière. Pour voir un astre à ces distances, il faut lui attribuer une luminosité faramineuse, du même ordre de grandeur que celle des galaxies : des accumulations de milliards d'étoiles. Ce type d’astre est inclassable, et pourtant, il existe, en multiples exemplaires. L’idée est d’attribuer au décalage des raies une autre origine que l’effet Doppler, mais quel effet ?

 
L’effet CREIL explique fort bien le spectre des quasars. Ce spectre est fortement décalé vers le rouge à cause de la grande quantité de gaz qui entoure localement le quasar, mais sur des distances
astronomiques. L'effet Doppler existe toujours, comme le montrent les quelques galaxies proches qui ont un spectre décalé vers le bleu, et qui viennent vers nous. Mais ce sont des mouvements locaux, et les galaxies lointaines ont toutes un spectre décalé vers le rouge..
Les quasars ne sont plus des astres d'une luminosité hors limites. Ce
sont de simples étoiles, étoiles en fin de vie, transformées en étoiles
à neutrons, ayant expulsé une bonne partie de leur matière au moment de leur effondrement sur elles-mêmes, quand les protons des noyaux ont fusionné avec les électrons des atomes pour créer des neutrons.
 
 Le nombre des astrophysiciens qui se rallient à cette vision est
d’ailleurs de plus en plus grand
L’effet CREIL ne se limite pas à expliquer ce que nous voyons des étoiles. Il s’applique aussi à un effet observé avec les sondes spatiales Pioneer 10 et 11 qui ont été envoyées par la NASA au delà de la limite conventionnelle du système solaire. Les ondes de radio de ces sondes sont légèrement décalées vers le bleu, donc leur énergie augmente avant de nous parvenir. On a là un effet inverse de ce qui est observé pour la lumière des quasars et des galaxies dont l’énergie diminue au bénéfice de rayonnements plus froids. En effet, le rayonnement thermique  (qui, pour les auditeurs de la radio constitue un bruit de fond) et les ondes radio (qui ne sont pas beaucoup plus puissantes à quelque distance de Pioneer) reçoivent, par effet CREIL de l'énergie du rayonnement solaire.

rose-rouge4-peinte.jpg

Donc si j'ai bien compris , si l’on tient compte de l’effet Creil , les quasars deviennent de simples étoiles en fin de vie, perdant leurs milliards d'années-lumière de distance. 
Ce n'est pas tout : l'univers n'est plus en expansion, et le big-bang n'est plus une idée qui s'impose. 

Résultat : Ce simple petit effet optique, qui avait été négligé jusqu'à maintenant transforme de façon révolutionnaire notre conception astrophysique de l'univers !!

 



source

http://cosmosgate.free.fr/index.php?page=creil2

Notre vision de l’univers bouleversée par l’effet CREIL.
d'après un article de Jean Moret-Bailly, professeur de physique. La théorie de l'effet CREIL a été publiée dans plusieurs revues d'optique ou de spectroscopie. L'effet CREIL n'est pas contesté par les spécialistes de l'optique, pour lesquels il se classe dans les effets classiques, mais il est encore peu connu des astronomes, qui sont pourtant les premiers concernés.

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