En piste pour la course spatiale nous trouvons maintenant 3 petits nouveaux:
la Russie , la Corée du Nord et l'Iran (voir 1 , 2 et 3 ci-dessous)
Qui va gagner d'après vous dans cette liste de pays qui se lancent vers l'espace: la Chine, les USA, le Japon, la France(CNES), l'Union Européenne(ESA), la Russie, la Corée du Sud, la Corée du Nord, l'Inde,le Brésil, le Kazakhstan, l'Australie, le Pakistan, Israël ou le Canada, ou l'Iran?
Petit lien sympa pour plus d'infos : http://usinfo.state.gov/journals/itgic/1006/ijgf/horowitz.htm
1- La Russie : La construction du nouveau cosmodrome russe de Vostotchnyï, à la frontière chinoise, a été lancée, ce qui doit ouvrir un nouveau "front" dans la conquête russe de l'espace, s'est félicité mercredi le vice-Premier ministre russe Sergueï Ivanov.
"Pour utiliser un terme militaire, nous allons ouvrir un « deuxième front » avec cette base dans la région de l'Amour, a déclaré M. Ivanov, cité par les agences russes.
Cette nouvelle base spatiale, qui s'ajoute au cosmodrome de Plessetsk (nord-ouest) et à celui de Baïkonour (loué par la Russie au Kazakhstan), est censée "assurer à notre pays un accès indépendant à l'espace", a-t-il ajouté.
Son achèvement est prévu "à l'horizon 2016", selon M. Ivanov, qui avait annoncé fin novembre 2007 l'aboutissement de ce projet pour 2015.
"Le nouveau cosmodrome devrait être prêt pour des lancements de fusées de tout type. Et à l'horizon 2018, nous devrions être capables de lancer des vols habités depuis" cette base, a-t-il insisté.
"Nous sommes en train de construire non seulement une base spéciale dans la région de l'Amour, mais une vraie ville", a-t-il encore dit.
La création de ce nouveau cosmodrome, destiné aux lancements d'appareils militaires et civils, a été ordonnée par un décret de Vladimir Poutine le 6 novembre 2007.
Depuis le lancement en 1961 du premier homme dans l'espace, la Russie lance ses missions habitées depuis Baïkonour. Le cosmodrome de Plessetsk est destiné aux lancements de satellites et de missiles.
Des spécialistes russes ont construit la base spatiale de Baïkonour dans les années 1950, à l'époque soviétique. Après la chute de l'URSS, Baïkonour s'est retrouvée sur le territoire d'un pays devenu indépendant, le Kazakhstan, et des responsables russes avaient évoqué à plusieurs reprises l'idée de transférer tous les lancements, en particulier militaires, sur le territoire russe.
Source : AFP http://actu.dna.fr/080123113230.mg5eex08.html
[23/01 - 13h32]
2: La Corée du Sud: Le premier astronaute coréen, KO San sera envoyé dans l'espace en avril 2008. La construction du premier centre spatial coréen à Goheung dans la province du Jeolla du sud (nommé "Naro") devrait quant à elle être achevée en juin 2008. Le gouvernement aura avancé un montant de 197 millions d'Euros pour sa réalisation.
Une fois sa construction terminée, la Corée du Sud deviendra la 13ème nation à disposer d'un centre de lancement spatial après les Etats-Unis (qui en possède dix), la Chine, la Russie (3 chacun), le Japon (2), l'Inde, le Brésil, la France, le Kazakhstan, l'Australie, le Pakistan, Israël et le Canada. Le premier satellite de technologie coréenne y sera lancé
à la fin de l'année.
KO, un jeune chercheur du Samsung Advanced Institute of Technology devrait être envoyé dans l'espace le 8 avril 2008 à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan pour une durée de 8 jours terrestres. Il utilisera un téléscope microélectromécanique de
fabrication coréenne pour effectuer des recherches sur des phénomènes atmosphériques. KO devrait en outre enregistrer les sons entendus à l'intérieur des stations spatiales et qui ont dérangé les astronautes par le passé. Il devrait enfin réaliser des expériences pour le compte de scientifiques japonais.
Le vice ministre de la Science et de la Technologie, M. CHUNG Yoon a rappelé que ce programme permettrait au pays d'obtenir le savoir-faire nécessaire à son développement dans le futur. La Corée prévoit notamment d'accroître sa coopération industrielle dans ce domaine avec le Japon et l'Europe et de développer son propre système de sélection et de formation d'astronautes. La Corée deviendra également la 9ème nation à lancer des objets dans l'espace avec l'envoi
du Korea Space Launch Vehicle-1 (KSLV-I) et du Science and Technology Satellite-2 en cours d'assemblage. Ces deux lancements en 2008 reposent uniquement sur des technologies coréennes. La Corée prévoit enfin de se doter d'un propulseur pour le KSLV-I d'ici à 2017 et
d'acquérir et développer les technologies nécessaires à une exploration lunaire d'ici 2025.
Pour arriver à ces résultats et afin de devenir une nation spatiale totalement indépendante, le pays a déjà investi quelques 1,26 milliards d'Euros dans le secteur de l'aérospatial entre 1996 et 2007 et 3% de son budget national de R&D a été consacré aux sciences spatiales depuis 2006.
Le gouvernement prévoit de dépenser quelque 2,6 milliards d'Euros supplémentaires au cours des dix prochaines années pour renforcer et sécuriser ses technologies de satellites et de fusées de lancement spatiales. Le pays consacrera aux recherches spatiales 240 millions d'Euros en 2008.
Pour en savoir plus, contacts :
- http://www.korea.net
- http://www.mk.co.kr
- http://english.yonhapnews.co.kr
Sources :
Sciences du globe-Energie-Envronnement
- Korea.net - 03/01/08
- Mail Kyungjae - 14/01/08
- Yonhap News Agency - 16/01/08
Rédacteur :
RO Ji-woong
Origine : BE Corée numéro 42 (23/01/2008) - Ambassade
de France en Corée / ADIT -
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52761.htm
3 : l'Iran : L'Iran a lancé une fusée lors de l'inauguration lundi de son premier centre spatial, visiblement rudimentaire selon les images de la télévision, et destiné à envoyer prochainement dans l'espace un satellite iranien, provoquant de nouvelles critiques des Occidentaux.
«Nous devons avoir une présence active et efficace dans l'espace», a dit le président Mahmoud Ahmadinejad, dans une allocution diffusée sur la télévision d'État.
La Maison-Blanche a jugé «regrettable» le lancement de cette fusée et averti que cela ne ferait qu'isoler davantage Téhéran du «reste du monde».
La télévision a diffusé des images d'un site en plein désert sur lequel se trouvait une fusée, ressemblant au missile Shahab-3, en position verticale sur son camion de transport, avant d'en montrer le lancement.
Aucune précision n'a été donnée sur la portée et la puissance de la fusée, qualifiée d'engin «de recherche», ainsi que sur le résultat de ce tir.
Le président Ahmadinejad a «inauguré le premier centre spatial construit localement, comprenant le satellite de recherche Omid (Espoir), une station de contrôle souterraine et un pas de tir», selon l'agence officielle Isna.
Le site de lancement se trouve près de Semnan où est situé le centre d'essai des missiles iraniens.
Une fusée semblable sera utilisée pour le lancement du satellite, a précisé Isna.
Ce satellite, de fabrication iranienne, «partira dans l'espace lors du mois (iranien) de Khordad», qui commence le 21 mai, a dit le ministre de la Défense Mostafa Mohammad Nadjar, cité par l'agence Fars.
Selon lui, l'Iran envisage d'ici 2015 de «fabriquer deux satellites de télécommunication et recherche, une station de télémétrie, ainsi qu'un satellite commun avec des pays islamiques».
L'inauguration du centre devrait relancer les craintes des Occidentaux sur l'objectif ultime du programme spatial iranien, alors que la pression s'accentue sur Téhéran pour suspendre son programme nucléaire.
«Aucune puissance ne peut aller contre la volonté de la nation iranienne», a dit M. Ahmadinejad, en s'élevant contre «le système dominant qui humilie les peuples et les nations en insinuant qu'ils sont des
incapables».
Le programme de missiles iraniens fait l'objet, avec son programme nucléaire, de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Un troisième train de sanctions est en préparation au Conseil afin de forcer l'Iran à suspendre notamment son enrichissement d'uranium, mais Téhéran a d'ores et déjà annoncé qu'il ne se pliera pas à cette exigence.
Les Occidentaux estiment que l'objectif du programme balistique iranien est de servir le programme nucléaire.
L'Iran, qui est coutumier des annonces sur l'introduction d'armements sophistiqués, avait affirmé en février 2007 avoir testé avec succès sa première fusée spatiale.
Elle avait atteint, selon les responsables iraniens, une altitude de 150 km. Une hauteur la plaçant techniquement dans l'espace, qui commence à 100 km selon la Fédération internationale de l'aéronautique, mais restant insuffisante pour placer un satellite en orbite basse.
La fusée iranienne serait dérivée du missile balistique Shahab-3, dont la portée théorique de 1600 km a été augmentée jusqu'à 2000 km selon l'Iran.
Ce missile, le plus perfectionné de l'arsenal iranien, est sous la responsabilité du corps d'élite des Gardiens de la révolution.
La République islamique ne dispose actuellement que d'un satellite, Sina-1, fabriqué en Russie et mis en orbite en octobre 2005 par une fusée russe Kosmos-3M depuis le pas de tir russe de Plessetsk.
La construction d'un deuxième satellite, Zoreh, confiée à la Russie à la suite d'un accord en janvier 2005, est en retard.
Moscou avait justifié ce délai en décembre 2006 en en faisant porter la responsabilité à des fournisseurs européens d'équipement, réticents à coopérer au projet.
De son côté la Maison-Blanche a jugé «regrettable» le lancement de cette fusée par l'Iran, et averti que cela ne ferait qu'isoler davantage la République islamique de la communauté internationale.
«J'ai vu ce matin (lundi) que l'Iran avait, une nouvelle fois, testé un missile balistique. C'est regrettable qu'ils continuent ainsi car cela isole
davantage le pays du reste du monde», a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison-Blanche Dana Perino.
Source : L'Iran inaugure son premier «centre spatial»
http://www.cyberpresse.ca/article/20080204/CPSCIENCES/80204106/1020/CPSCIENCES
Le lundi 04 fév 2008
d'après un article de Pierre Celerier
Agence France-Presse
Téhéran