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Au cours d’un récent colloque sur les 50 ans de l’exploration spatiale à
Pasadena, en Californie, les nouvelles puissances spatiales asiatiques,
Chine, Japon et Inde, ont confirmé leurs ambitions spatiales et se sont
clairement posées en rivales des Etats Unis et de l’Europe pour la
conquête de l’espace. Tout va aller très vite : Les Chinois ont envoyé leur premier homme dans l’espace en octobre 2003 et ont l’intention d’expédier une sonde sur la Lune avant la fin de cette année. Le Japon a lancé à la mi-septembre son premier engin destiné à tourner en orbite autour du satellite naturel. L’Inde espère elle aussi conquérir la Lune au premier semestre 2008. 
La Nasa s’est en outre donné pour objectif de faire fouler la surface de Mars à un homme en 2037.
"Alors qu’en 2057 nous fêterons le 100e anniversaire du Spoutnik, nous
pourrions bien célébrer les 20 ans de la conquête de Mars", a affirmé
l’administrateur en chef de la Nasa. 

Pendant ce temps, les Asiatiques redoublent d’effort pour rattraper leur
retard : un demi-million d’ingénieurs ont été diplômés en 2004 en Chine,
200 000 en Inde et 70 000 aux Etats-Unis
Ces grandes puissances veulent faire du satellite de la Terre une plate-forme d’exploration de l’espace et de la planète Mars. 
"La Lune n’est plus seulement un endroit à
visiter, mais nous devons envisager d’y habiter et de l’exploiter",
a
plaidé M. Tachikawa. Le Japonais s’exprimait en marge d’une conférence
internationale sur la conquête de l’espace qui s’est tenue à Hyderabad,
dans le sud de l’Inde. 2.000 scientifiques, astronautes, constructeurs
de satellites ont débattu des moyens de profiter de la forte croissance
attendue de l’industrie spatiale mondiale au cours des dix prochaines
années.

Le secteur pourrait représenter 145 milliards de dollars d’activité
entre 2007 et 2017 contre 116 milliards entre 1997 et 2006, estime le
cabinet spécialisé Euroconsult. Et l’Inde y nourrit de fortes ambitions.
L’Asie veut mener 60 missions spatiales d’ici à 2013



L’espace et les technologies qui en découlent sont également en train de
devenir des instruments de maîtrise et de puissance incontournables dans
les domaines de l’environnement, de l’agriculture et de l’aménagement du
territoire, qui sont devenus des enjeux économiques et politiques
majeurs en ce début de siècle. 
Après demain, l’espace offrira également de nouvelles sources d’énergie qui pourraient transformer notre
civilisation.
 
Maintenant qu’en est-il du tourisme spatial ?

Si l’on voyage en Europe, on utilise l’euro et si on voyage en Russie, on les convertit en roubles. Mais si l’on planifie nos vacances dans l’espace,quelle sera notre unité monétaire? 
Elle existe ! Le Quid!

Parfaitement adaptée
aux voyages spatiaux, cette monnaie futuriste vient de
faire son apparition.

Le tourisme spatial prend son envol : on n’a qu’à penser à la compagnie britannique Virgin Galactic qui offrira en l’an 2009 des voyages suborbitaux à bord du SpaceShipTwo. Il y a aussi l’entreprise américaine
Bigelow Aerospace qui prévoit de créer des hôtels spatiaux d’ici cinq ans. Déjà plusieurs riches touristes se sont aventurés plus haut que le ciel et même le magnat de l’informatique, Bill Gates, y
songerait sérieusement.

Très bientôt, le touriste de l’espace, désireux de ramener des souvenirs de son escapade extraplanétaire, devra avoir quelques sous en poche pour faire des achats. L’ennui, c’est que les monnaies actuelles ne sont pas adaptées aux voyages spatiaux. Les rebords affûtés des piécettes s’avéreraient un risque pour les astronautes, surtout en état d’apesanteur. Quant aux cartes de crédit et de débit, elles seraient
démagnétisées par les radiations cosmiques.
Finalement, la distance Terre-Lune étant d’environ 370000 kilomètres, les paiements nécessitant une autorisation par un moyen de télécommunication s’avéreraient inefficaces.

Le Quid (Quasi Universal Intergalactic Denomination), développé par la compagnie britannique Travelex, répondra donc aux besoins des futurs touristes de l’espace. La forme ovale aux rebords arrondis des piécettes rend cette monnaie particulièrement sécuritaire. De surcroît, les pièces faites d’un polymère anti-adhésif, à l’instar de la couche de téflon qui recouvre les poêles à frire, arboreront de jolies couleurs et représenteront les huit planètes de notre système solaire. Travelex a aussi créé le premier «portefeuille spatial »; il permet d’entreposer la
monnaie du futur dans des tubes de tissus au couvercle scellé par un velcro.
Travelex travaille présentement à rendre disponible le Quid, dont le taux de change est présentement fixé à environ 12,5 dollars, un peu partout dans ses bureaux au Royaume-Uni et en ligne sur Internet. D’ailleurs, l’entreprise désire être la première à ouvrir un
bureau de change lunaire.
Serait-ce la monnaie mondiale de demain ?

  spiralejaune2.jpg

Sources : du 06/10/07 
http://www.tregouet.org/article.php3?id_article=506#Chapo

http://www.lelezard.com/actu/4690/le-quid-la-monnaie-de-l-espace.html

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